Il y a un âge, variable mais incontournable, auquel se posent les vraies questions existentielles.

Parfois votre enfant attaque fort, dès le réveil par exemple, avant même que la théine n'ait eu le temps de sonner du trombone dans vos veines afin de réveiller vos neurones engourdis. Là, c'est dur, très dur.

En général vous envoyez le petit curieux sur les roses, assez vertement (tu m'emmer... avec tes questions, dépêche toi on est à la bourre) mais en lui promettant quand même d'aborder le sujet sereinement dès que possible.

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Le monde semble sombre quand on a les yeux fermés.

Proverbe indien

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04h34: je suis traquée par un déséquilibré qui, pour une raison qui m'échappe totalement, tient absolument à m'amputer du bras gauche. C'est flippant, je suis terrorisée et surtout pas d'accord pour deux raisons majeures. Primo, il ne semble pas résolu à pratiquer d'anesthésie locale, ça va piquer. Secundo, je suis gauchère et j'ai pris de grandes résolutions pour poster régulièrement sur ces pages en 2014, je compte bien m'y tenir: pas de bras, pas de blog.

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Fin 2013, congés scolaires: Noé revient avec son cartable, chargé comme un âne mais il s'en fout "vive les vacances". Il me glisse sans le moindre commentaire un papier entre les mains, avant de grimper à l'étage se lobotomiser devant la Wii jouer tranquillou comme un p'tit gars de son âge, le repos bien mérité de l'écolier vanné.

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